L'association La Petite Maison du Lin organise, sur demande,toute l'année, des visites commentées du village (église,
château, bassin de rouissage , jardin des senteurs
La première église fut construite au XIIe siècle. Il reste de ce premier édifice le clocher, le faux carré couvert d'une coupole sur pendentifs et des bas reliefs remployés sur la façade.
L’église Notre-Dame, qui dépendait de l’ancien diocèse de Saintes, a été bâtie au XIIe siècle puis fut largement remaniée au cours de l’époque gothique. De l’édifice roman d’origine, subsistent le faux-carré couvert d’une coupole sur pendentifs, le clocher qui s’élève au-dessus et quelques bas-reliefs remployés dans la façade. Le reste de la construction s’est étalé au cours des siècles suivants, pendant toute la période gothique.
La façade présente des remplois romans provenant sans doute de la façade d’origine. Ils illustrent l’Adoration des Mages : au centre, prennent place la Vierge et l’enfant, à droite sont figurés les trois Mages, tandis qu’à gauche se tiennent Joseph, accompagné d’une servante, et un ange. La composition tripartite de cette façade est une réminiscence des façades romanes charentaises.
A l’intérieur, la nef unique de trois travées est éclairée de six longues baies en plein cintre, très faiblement ébrasées. L’ensemble est couvert de voûtes d’ogives retombant sur des colonnettes à chapiteaux décorés de feuillage de chêne et de lierre, caractéristiques du XIIIe siècle. Les doubleaux qui séparent les travées, sont portés par des chapiteaux ornés de feuillages au sud et de visages au nord. Le plus remarquable représente deux personnages vêtus et coiffés à la mode du XIIIe siècle : l’homme a les cheveux mi-longs ondulés et la femme est coiffée d’un touret.
Le faux-carré roman est couvert d’une coupole sur pendentifs dont la calotte est soulignée de dents de scie. Le chœur à chevet plat, percé à l’est d’une imposante baie gothique, date du XIVe siècle. Il est couvert d’une voûte d’ogives dont les fines nervures retombent sur de petits chapiteaux posés sur de graciles colonnettes.
Au XVe siècle, une chapelle a été ouverte au nord du chevet. On y accède par un grand arc brisé orné du blason des Poussard (1475-1709) seigneurs de Lignières. La chapelle est voûtée d’ogives et de liernes qui retombent sur des culots mutilés. On distingue encore sur deux d’entre eux, les silhouettes d’un ange et d’un aigle. Les deux autres culots étaient peut-être ornés d’un bœuf et d’un lion, attribut des deux autres évangélistes.
Sur les murs intérieurs du faux-carré, du chœur et de la chapelle, subsistent les traces de litres funéraires : bandeaux noirs ornés de blasons, peints à l’occasion des funérailles du patron-fondateur de l’église et des seigneurs hauts justiciers du lieu.
les salles peuvent être louées((mariages, réunions, repas)
renseignements à la mairie(0545805010)
La ferme de La Charmille était un important ensemble agricole, dépendances du château, qui servaient de granges, bergeries , greniers pour les troupeaux et les récoltes.
La grande salle de 400 m2 est couverte par une remarquable charpente en croix de St André.
Rénovée en 2017/2018 ,complétée par l'ajout d'un office et de sanitaires .
Une salle d'exposition présente actuellement les toiles du peintre
Daniel de Ligniere
jardin des senteurs
le jardin des senteurs et des saveurs
Petit écrin de pierres anciennes, situé près du bassin de rouissage, on peut y découvrir , aux différentes saisons, arbustes odorants, plantes vivaces, plantes aromatiques et ornementales.
Ce bâtiment fut construit au début du XVIIe siècle par Charles Poussard sur les ruines d'un ancien château fort.
On peut remarquer le toit " à la Mansart" sur la partie central du bâtiment dont le "brisis" ( partie en pente) est en pierre.
Sur le mur du bâtiment, à gauche du portail d'entrée on peut voir une ""méridienne verticale de temps vrai", référencée par la Société astronomique de France.
Le fief de Lignières, mentionné dès 1116 dans le cartulaire de La Couronne, était propriété de la famille d’Archiac qui le transmit par alliance aux Boissel, au début du XVe siècle. Les Poussard en furent détenteurs de 1475 à 1709.
L’actuel château aurait été bâti au début du XVIIe siècle, par le seigneur de l’époque Charles Poussard, sur les ruines d’un précédant château. Un acte notarié de 1620 mentionne le nom du « maître architecte » Jehan Cosset. Quelques aménagements, intérieurs et extérieurs, furent effectués au XVIIIe siècle.
Le château acheté par la commune en juin 1954, devint dans les années qui suivirent le siège de la mairie de Lignières-Sonneville.
Le château entouré de douves en eau, se dresse sur un terre-plein central accessible par un pont et une grille d’accès. Il se compose d’un corps de logis central flanqué de deux pavillons latéraux légèrement saillants. Les façades et les toitures ont été classées au titre des Monuments Historiques en 1977.
Le bâtiment central présente trois niveaux d’élévation soulignés d’une plate-bande qui accentue l’horizontalité de la façade. Celle-ci est rythmée verticalement par quatre travées régulièrement disposées. La toiture mansardée est éclairée par quatre lucarnes à arcs segmentaires surmontés d’un fronton de même profil. Les murs en petits moellons sont enduits, à l’exception du contour des baies et des chaînages d’angle en pierre de taille. Les deux pavillons latéraux sont coiffés d’une toiture haute à quatre pans soulignée de consoles évoquant les mâchicoulis des forteresses médiévales.
A l’intérieur, les pièces du premier étage sont aménagées en enfilade et disposent quasiment toutes d’une cheminée datée du XVIIIe siècle. Trois d’entre elles, ont été inscrites à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973.
Le château de Lignières-Sonneville présente une architecture de style classique, ponctuée de quelques éléments architecturaux (douves en eau et consoles à mâchicoulis) issus du répertoire architectural défensif du Moyen Age, dénotant sans doute la volonté du maître d’ouvrage de rappeler l’origine médiévale du fief.
Entouré d’eau et de verdure, le château bénéficie d’un cadre naturel enchanteur particulièrement propice à la promenade.